Par R. Bourdeix et V. Mataora, 2019
Ce nouveau concept d'abord a été développé spécifiquement pour les îles Cook dans le cadre du projet CIDP.
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| Map of Cook islands |
L'archipel de Cook regroupe 15 îles, dont deux inhabitées, parsemées sur 2,25 millions de km 2 de l'océan Pacifique. Toutes les îles réunies ne couvrent qu'une superficie de 240 km2. les îles Cook ont une économie spéciale, principalement basée sur le tourisme. Plus de 100 000 habitants des îles Cook vivent maintenant à l'étranger; une partie d'entre eux envoient de l'argent à leur famille et à leurs proches restés aux Îles Cook, qui ne sont que 14 000. En 2017, environ 140 000 touristes ont visité l'île Cook.
À Rarotonga, les terres sont rares. Totokoitu était un centre agricole, mais les propriétaires terriens ont récupéré la terre au cours des 10 dernières années et celle-ci n'est plus gérée par le ministère de l'Agriculture. Matavera sert de banque de gènes pour plusieurs cultures (bananes, ignames, patates douces) mais non pour la noix de coco. Sa superficie totale est de 2 acres seulement. Des problèmes avec les propriétaires empêchent de créer un autre centre de recherche agricole à Rarotonga. Pour une banque de gènes de noix de coco, une superficie d'au moins 10 hectares est requise, et il est impossible de sécuriser une telle zone à Rarotonga. Ainsi, dans les îles Cook, il semble presque impossible de créer une banque de gènes de la noix de coco classique en raison de la rareté des terres et des problèmes de propriété foncière.
L’expert souhaite présenter le nouveau concept de banque de gènes de noix de coco délocalisée basée sur la communauté : chaque cocotier planté dans un lieu public doit appartenir à une variété parfaitement identifiée; son identité et sa localisation (latitude et longitude, date de plantation) doivent être enregistrées dans une base de données disponible en ligne. Si le ministère applique ce conseil, Cook disposera probablement, au bout de dix ans, de la plus grande banque de gènes de noix de coco au monde, sans consacrer de terrain à cette activité. Cette banque de gènes sera directement accessible à tous les citoyens qui peuvent accéder aux informations via la base de données en ligne.
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Ce qui a été fait récemment dans certaines îles des Cook comme Atiu - prendre des milliers de plants non identifiés dans la brousse et les planter le long de la route - ne devrait plus jamais être refait. En ce qui concerne la gestion de la base de données, il est conseillé de publier les informations en ligne uniquement lorsque les cocotiers commenceront à porter leurs fruits; sinon, les plants risquent d'être volés. Par conséquent, le système de base de données devrait inclure la possibilité de publier ou non les informations individuelles en ligne.
Selon les avis d'experts, avec l'accord des ministères concernés et des parties prenantes locales, les activités suivantes pourraient être mises en œuvre dans le cadre du projet CIDP.
