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Recherche dans les archives

NOËL (îles de), groupe isolé de la Polynésie ou Océanie orientale, sous 1° 58' lat.  N. et 16UO 3' long. occ. Balbi le comprend dans ses Sporades boréales. Il fut découvert par Cook en 1778. Ce groupe, qui paraît s'être formé sur un banc de corail, n'avait alors qu'une faible végétation. Le navigateur anglais n'y trouva point d'autres quadrupèdes que le rat; mais une grande quantité
d'oiseaux aquatiques, une espèce de moineaux, de petits lézards et beaucoup de tor-
tues. Cook y fit semer des graines de cocotier, d'igname et de melon.

La toponymie de l'île est due pour l'essentiel au père Emmanuel Rougier, qui a loué l'atoll au Royaume-Uni entre les deux guerres et y a planté près de 800 000 cocotiers avant de mourir à Tahiti.


Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1936-06-19

Le procès du drame de l'ile Christmas serait enfin jugé au mois de juillet. On sait que le richissime propriétare de l'ilé Christmas, Emmanuel Rougier, est incarcéré depuis le 21 janvier, et inculpé `' d'avoir tué les trois ouvriers tahitiens disparus de sa propriété en 1929. Un correspondant de Papeete nous décrit la triste personnalité de Rougier, dirigeant d'Action française, se qualifiant lui-même de fasciste, et exploiteur impitoyable' de la main-d"ouvre tahitienne et conclut « Nous ne cesserons de .réclamer toute la vérité sur l'assassinat de Tefane à Tiho, Nicolas et Meketa à Pautu, ceux qui ne reviendront jamais. Justice doit être faite. »

Wikipedia:

L'abbé Emmanuel Rougier, né en 1864 à La Chomette et mort le 16 décembre 1932 à Tahiti. Ordonné prêtre en 1888, il part la même année, accompagné de Mgr Vidal, pour les îles Fidji où il devient un missionnaire très actif mais aussi très indépendant de sa hiérarchie avec laquelle il entre souvent en conflit. Il hérite d'un bagnard néo-calédonien une fortune colossale qu'il conserve à son seul bénéfice. Il achètera notamment les îles Fanning et Washington qu'il revendra pour acquérir, en 1907, l'île Christmas où il fonde une cocoteraie employant de nombreux Tahitiens. Exclu de la société de Marie (Frères maristes) en 1909, il assume son destin d'homme d'affaires (allant jusqu'à faire du trafic d'alcool pendant la prohibition américaine) et s'installe à Tahiti d'où il gère ses affaires et devient un acteur important de la vie politique et économique de la colonie. Colon fortuné, il vit dans sa très belle propriété de Taaone à Pirae. Il s'intéresse à l'ethnographie et fut un des premiers présidents de la Société des études océaniennes.

Paul Boulagnon, Emmanuel Rougier - Des Isles d'Auvergne à l'Océanie, Éditions du Roure, 2002 (ISBN 2-906278-39-4) (voir ici)

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Paris soir, 1935

Cherchez sur la carte l'île de Christmas et vous ne trouverez qu'un point noir à peine visible, au beau milieu du Pacifique, exactement sur la ligne de l'Equateur. Eh bien ! l'île de Christmas, qui fait partie d'un archipel anglais, appartient tout entière à un Français tellement Français qu'il est Auvergnat par surcroît.

Christmas est un atoll, c'est-à-dire que les parties les plus hautes ne sont pas à deux mètres au-dessus du niveau de l'océan. Mais Christmas est vaste, trois fois plus vaste que Tahiti, par exemple. Le plus difficile, c'est d'y aller, car il vous faut louer une goélette et naviguer pendant une dizaine de jours.

Quelle surprise alors de trouver au fond du lagon, parmi les cocotiers, une maison coquette et confortable, d'entendre le ronron du moteur qui produit l'électricité et pompe l'eau pour les salles de bain ! Pour planter quelque cinq cent mille cocotiers, Rougier n'a amené avec lui qu'une trentaine d'indigènes de nos archipels. Mais il a amené autre chose de plus précieux : sa femme, qui est Française.

Or, les Rougier sont seuls des mois, parfois des années durant, ce qui ne les empêche pas d'être vêtus aussi correctement que dans une grande ville coloniale. Leur maison est pleine de fleurs. A chaque repas, la table est coquettement garnie, comme pour une réception. Ils ont tracé des routes, créé une pêcherie de nacres perlières. Leur cocoteraie est considérée comme la plus importante du monde et une jolie goélette se balance dans le lagon à coté d'un canot automobile. Rougier n'a que trente-deux ans.

? Vous ne vous ennuyez jamais ?

Si ! Il s'ennuie quand les affaires l'obligent à vivre plusieurs mois dans sa résidence de Tahiti.

? Et vous, madame ?

Elle montre ses deux gosses, un qui est encore bébé et l'autre qui a quatre ans.

? Ils sont nés à Christmas, annonce t-elle.

? Mais il n'y a pas de médecin.

Le couple sourit.

J'ai été obligé d'apprendre le métier de sage-femme, avoue Rougier. J'ai appris aussi le métier de chirurgien, car quand il arrive un accident à un de mes hommes. Tenez ! L'un deux a eu la jambe happée par un requin, le pied sectionné, les os mis à nu jusqu'à la cuisse. Il faut le voir, blond et souriant, terriblement timide.

? Vous n'allez jamais en France ?

? De temps en temps, pour mes affaires.

? Et vous comptez y retourner définitivement ?

? Pourquoi ?

C'est l'exception dont je vous parlais, le Français qui ne considère pas les tropiques comme un enfer où il faut gagner le maximum d'argent dans le minimum de temps. Un matin, Rougier était dans son bureau, car il a un bureau et des livres aussi bien tenus que dans une maison de commerce de province. Il travaillait, la pipe à la bouche, les manches troussées.

Dans la salle de bain, sa femme lavait les deux enfants qui criaillaient, nus et roses, tandis qu'une indigène préparait le déjeuner parmi des casseroles astiquées. Soudain, un Canaque frappe à la porte, montre un visage excité et explique qu'on aperçoit une barque en dérive.

Cinq minutes plus tard, Rougier a mis en route le moteur de son canot et celuici traverse le lagon, franchit la passe, piquant droit vers un petit bateau de six mètres dont la voile bat au loin dans l'air calme.

Un singulier voyageur Avec un bourdonnement de grosse mouche, le canot ne tarde pas à tracer des cercles autour de l'embarcation tandis que Rougier braque ses jumelles, s'étonne de voir un homme, un seul, immobile et placide près de la barre. Est-ce que l'homme l'a seulement aperçu ? Il ne bouge pas. Il n'esquisse aucune man?uvre et le canot se rapproche encore jusqu'à être à portée de voix.

? Attrapez mon amarre !. hurle Rougier.

L'amarre frappe, en effet, l'avant du voilier, mais l'inconnu ne bouge toujours pas. Alors on s'y prend autrement. Le canot automobile ralentit son allure. Au moment de frôler l'esquif, un indigène bondit sur celui-ci et cale le filin. J'ai rarement été aussi ahuri de ma vie, m'a raconté Rougier. Je regagnais l'île au plus vite et je voyais mon bonhomme dodeliner de la tête dans sa barque, tandis que mon Canaque ne savait quelle contenance prendre. Ce n'est qu'à Christmas que j'ai compris.

Il a compris, en effet, quand l'autre a ouvert la bouche et bégayé quelques mots en une langue inconnue, d'une voix pâteuse d'ivrogne. C'était un homme de soixante ans. Ses cheveux blancs étaient longs, sa barbe en broussaille, ses yeux vagues et glauques. La barque n'était même pas pontée et on n'y apercevait, en fait de provisions, qu'un peu de riz et un oignon !

- Va dire à madame d'apporter de la nourriture et de l'alcool.

Le navigateur n'était même plus capable de remuer. Il restait là, tassé à l'arrière de son bateau, stupide et indifférent. Une demi-heure durant, les Rougier travaillèrent à le ranimer, puis le transportèrent dans la maison. Alors, seulement, l'homme se mit à parler, tantôt en anglais, tantôt en allemand, tantôt en russe et, enfin, quanl il comprit qu'il était chez des Français, il employa notre langue correctement.

Des langues, il en parlait sept !

- D'où venez-vous ?

? D'Australie. Je vais à San Francisco.

Une traversée que les vapeurs les plus rapides effectuent en un mois ! Il ajouta qu'il était né à Kovno, en Lithuanie, mais c'est tout ce qu'on put apprendre de son passé. Qu'avait-il fait pendant soixante ans ? Que faisait-il en Australie ? Mystère ! Il n'avait pas de passeport, aucun papier. Il venait de manger, mais quand il vit qu'on dressait la table, ses yeux brillèrent et, en moins d'un quart d'heure, il dévora cinq canards sauvages.

Repas de naufragé

Les Rougier n'en sont pas encore revenus. Il mangeait sans mot dire, 'le regard fixe. Pendant la première journée, il mangea quatre fois, chaque fois aussi abondamment et le soir on le vit s'éloigner dans la direction de son bateau comme s'il voulait y prendre quelque chose.

L- Il est inquiétant, dit Mme Rougier.

Tu ferais peut-être bien de le suivre. Car la nuit était tombée et l'homme ne connaissait pas le lagon. Les Rougier le suivirent tous deux, sans bruit. Ils virent le Letton monter à son bord et allumer un réchaud à alcool. On achevait à peine un dîner plantureux, un vrai dîner pour naufragé.

Or, que faisait le navigateur solitaire ?

Il mettait dans la casserole le riz et l'oignon qui lui restaient ; il cuisait le tout et il le dévorait, là, à l'arrière de sa barque, avec des regards furtifs vers la maison. II est resté trois jours à Christmas, sans faire la moindre confidence. On lui demanda s'il avait de l'argent et il montra une dizaine de shillings australiens. On lui demanda s'il possédait des instruments de bord et il brandit fièrement un sextant qu'il avait construit lui-même, tout en bois, et qui lui avait pourtant suffi pour traverser la moitié du Pacifique.

? J'ai une goélette qui part dans vingt jours, lui annonça Rougier. Je puis vow

faire déposer à Tahiti, d'où il est facile de gagner l'Amérique.

Mais le Letton hochait la tête et s'obstinait à remettre son bateau de six mètres en état. Si je n'avais pas eu une tempête, il y a longtemps que je serais à San Francisco !

Il mangeait toujours autant. C'était effrayant de le voir à table, et il parvenait encore à chiper des vivres à la cuisine. Force fut de s'incliner devant sa volonté. On chargea son embarcation d'autant de provisions que possible. On lui fit cadeau d'une voile neuve.

L'approche du départ ne le rendait pas plus bavard. Il ne caressait pas les enfants, ne s'intéressait pas à la plantation, n'avait pas un regard pour les indigènes. Un matin, il partit en promettant d'écrire dès son arrivée pour donner de ses nouvelles et il n'agita même pas son mouchoir.

Il lui restait la moitié du Pacifique à franchir.

Les lauriers d'Alain Gerbault

Trois mois plus tard, par le courrier, les Rougier recevaient une lettre écrite au crayon sur du mauvais papier rayé.

Monsieur, le suis arrivé à San Francisco en dix-sept jours comme je vous l'avais annoncé. le vous remercie pour les vivres et pour l'accueil et je remercie aussi madame. Les Américains ont saisi mon bateau, parce que j'avais pas de papiers et ils m'ont mis en prison d'où je vous écris cette lettre. J'ai averti mon consul qui m'a envoyé un employé. Il paraît qu'on va écrire en Lithuanie et que si les renseignements sont favorables on me rapatriera. C'est surtout dommage pour mon pauvre bateau, mais c'est la vie. Votre dévoué et reconnaissant

(Signature illisible.)

Nous en avons parlé souvent avec Rougier en arpentant la plage ombragée de cocotiers, le long du lagon. Rougier portait son complet de toile empesée, une cravate noire, un chapeau de paille. De la fumée montait de la maison et les gosses jouaient autour d'une escarpolette.

Etions-nous vraiment dans une île déserte, où seule la volonté d'un homme avait amené une trentaine de Canaques ?

Nous avions l'air, tous les deux, de deux bons bourgeois errant sur les bords de la Marne et l'illusion fut parfaite quand Mme Rougier se montra sur le perron, vive et rieuse :

? Le punch est servi.

Des fauteuils d'osier, à l'ombre. Des fleurs dans un vase. Des verres en cristal taillé.

? Je me suis toujours demandé ce qu'il espérait. murmura Rougiér.

Les lauriers d'Alain Gerbault ne lui avaient-ils pas tourné la tête ?

Or, Gerbault, en ce moment, était dans l'île la plus proche de la nôtre, avec son bateau, et sa présence provoquait une multitude de rapports administratifs. Car, que croyez-vous qu'il faisait ? Il réunissait des jeunes Canaques, leur donnait l'ordre d'abattre une centaine de cocotiers et leur montrait comment aménager des terrains de football et des courts de tennis. Après quoi, il fondait des sociétés sportives pour Maoris.

Cela paraît tout simple et ce le serait si les cocotiers ne constituaient toute la fortune des îles. Réclamations. Enquêtes.

? On a dû le rapatrier en quatrième classe. soupirait Rougier.

Pas Gerbault, bien entendu, mais notre Letton. Et là-bas, dans sa froide patrie, qu'est-il devenu ? Mme Rougier nous a quittés pour mettre les gosses au lit et la nuit est tombée, doucement, d'une sérénité si profonde qu'elle paraissait éternelle.

(Copyright by Georges Simenon and Paris-soir 1935.)




Des îles nées d'un cocotier...

Par R. Bourdeix et Tehira (C.A. Tshonfo), 2011

Location of Tuamotu Archipelago
Durant l’année 2009, l’Ifrecor (Initiative française pour les récifs coralliens) et le Criobe (Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement) ont financé une mission scientifique sur l’atoll de Fakarava, archipel des Tuamotu, en Polynésie Française. L’objectif de cette mission était de réaliser un inventaire des variétés de cocotiers et d’évaluer les potentialités de conservation des variétés traditionelles sur les nombreux petit motu (îles coralliennes) de l’atoll.
A l’époque, M. Tshonfo Ayee Cyrille dit Tehira était le président de l’Association de la réserve de biosphère de la commune de Fakarava,. Il  nous a accueilli avec une grande hospitalité et nous a fourni un grand nombre de renseignements précieux. Il nous a aussi emmené en bateau visiter les motu.
Location of Fakarava Atoll in the Tuamotu Archipelago
Tehira indique que, pour les polynésiens, un motu se définit comme une petite île sur laquelle pousse de la végétation. Un rocher ou un banc de sable sans végétation ne sont pas des motu.
Selon Tehira, dans la plupart des cas, « c'est le cocotier qui crée le motu ». Tehira dit ainsi avoir vu, au cours des années, certains bancs de sables se transformer en petit motu.
Les photographies illustrent les différents stades de ce processus. Des noix de coco apportées par la mer germent sur un banc de sable qui n’est pas encore stabilisé. Ensuite des oiseaux viennent se poser sur les cocotiers. Sur leurs plumes ou dans leurs fientes, ces oiseaux transportent des graines qui se déposent sur le banc de sable autour du cocotier. Les fientes des oiseaux enrichissent la terre.


Fakarava map and location of a small motu

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Precise location of a small motu
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Semences germant sur un banc de sable marin, motu en formation!
Dans la plupart des cas, un seul cocotier réussit à survivre jusqu'à l'âge adulte. Petit à petit, de la végétation se développe au pied d’un cocotier. Les racines du cocotier et des autres plantes contribuent à fixer et à maintenir le banc de sable. Nous avons observé un petit motu qui ne comportait q'un seul cocotier adulte.
Vue détaillée du petit motu
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Méthode de prélèvement foliaire pour les analyses ADN

Comment prélever des échantillons de feuilles pour réaliser des analyses ADN dans le cas du cocotier ?








Les deux images suivantes expliquent la méthode simple et réalisable par un non spécialiste






Cliquez sur les images pour les agrandir

Recherches bibliographiques sur Tupai (Motu-iti)

Notes à organiser,; version provisoire

Il y aurait trois "motu iti" en Polynésie Française, ce qui a entrainé quelque confusion dans les vieux écrits.

Motu-Iti ou Hergest ou les Deux Frères ; Ilôt inhabité,dont les environs sont très poissonneux.

In: 1866. Notices sur les colonies françaises : accompagnées d'un atlas de 14 cartes  publié par ordre de S. Exc. le marquis de Chasseloup-Laubat, ministre secrétaire d'Etat de la Marine et des colonies. Ministère de la marine et des colonies, Éditeur : Challamel aîné (Paris).

Motu Iti 16° 17' latitude, 154° 30' longitude, inhabitée, — Cette île est aussi désignée par les Indiens sous le nom de Tupai. Elle est exploitée par un négociant européen établi à Bora bora et produit 80 tonneaux d'huile de coco environ.

Selon Wiki:
Motu Iti, également appelé Hatu Iti ou Kikimai1, est un ensemble de petits îlots inhabités du groupe nord de l'archipel des Marquises, en Polynésie française. Il est situé à environ 42 km à l'ouest de Nuku Hiva auquel il est administrativement rattaché.
Motu Iti est un ensemble de deux îles principales flanquées de quelques petits îlots rocheux. Celles-ci sont inhabitées et constituent un important site de nidification ornithologique et de refuge pour des espèces endémiques. La première mention de Motu Iti par les Occidentaux a été faite par le navigateur français Étienne Marchand en 17911. Il nomma les îlots les « Deux frères » peut-être en souvenir des deux affleurements rocheux situés près du cap Sicié dans les parages de Toulon, région dont il était originaire1. L'île a peut-être été vue deux mois avant par l'Américain Joseph Ingraham, qui l'aurait nommée « Franklin Island », mais il n'est pas possible de savoir s'il s'agissait de Motu Iti ou de la côte nord de Nuku Hiva, qu'il aurait pris à tort pour une nouvelle île.

Référence.
Mémoire de pierre, mémoire d'homme [archive] de Michel Julien, Catherine Orliac, Michel Orliac, Publications de la Sorbonne, 1996, (ISBN 9782859442989), p.273.


Raiatea est Tamatoa, second fils de la reine Pomare. Il réside ordinairement à Papeete, et est représenté dans son royaume par un régent, Tahitoo. Tamatoa est incapable de gouverner et vit dans la plus ignoble débauche. Deux missionnaires de la Société des Missions de Londres président à Raiatea-Tahaa. L'un est à la tête d'un collège construit pour unecentaine d'étudiants. On y reçoit des indigènes qui, dès qu'ils ont achevé leurs études, se dispersent pour aller porter l'Évangile dans les diverses îles de la Polynésie.C'est de ce collège que sortent la plupart des missionnaires indigènes que
l'on rencontre dans les différentes îles. Les jeunes gens de Tahiti se destinant à la carrière ecclésiastique s'empressent de demander à y aller. Les missionnaires européens de Raiatea et de Tahaa vont de temps en temps faire des tournées dans tout l'archipel des Iles-sôus-le-Vent. La Mission de Londres envoie tous les ans un grand bâtiment chargé de tenir ses missionnaires en communication avec l'Australie et l'Angleterre.

Le 30 septembre 1842, le pavillon du protectorat (deux bandes rouges encadrant une large bande blanche longitudinale cantonnées des couleurs françaisesen forme de yacht), fut arboré sur l'Ilot de Motu-Iti à l'entrée de la rade de Papeete. Il y a donc un autre motu dénommé "motu iti".


1791–1792 Hergest, Richard. British navy. Daedalus.

Richard Hergest, who sailed on two of Cook’s voyages, was born about 1754, Richard Hergest went to sea on HMS Augusta. He joined as an ordinary seaman and spent three months before becoming a midshipman, in which capacity he spent another three months. He then transferred to Marlborough as an Able Seaman (AB) for seven months. Hergest joined Cook’s second voyage on Adventure on 16 December 1771 from Marlborough. He sailed as an AB until 2 January 1773, when he became a midshipman. He kept a journal from 13 July 1772 to 12 July 1774 (ADM 51/4522/13). Hergest does not feature in the official record of the voyage. After his return to Britain, he saw service on Ramillies and Dublin. Hergest then signed on for Cook’s Third Voyage. This time he sailed on Resolution. He joined the ship as an AB on 10 February 1776. The ship’s muster records him as 22 years old from London. He became a midshipman on 12 March and remained so until 1 November 1776. He then became an AB again until 24 August 1779 when he reverted to being a midshipman. Hergest was strongly affected by Cook’s death and attempted to take some revenge by shooting Koa, the priest, but his pistol misfired. After the voyage, Hergest became a lieutenant in December 1780.








Notes sur les Marquises

Titre : Bulletin / Société languedocienne de géographie
Auteur : Société languedocienne de géographie
Éditeur : Société languedocienne de géographie (Montpellier)
Date d'édition : 1921

Actuellement, faute de main-d'oeuvre (2), on n'exploite même pas les cocotiers plantés et leur nombre pourrait être doublé au moins. Quant à la réussite de ces sociétés et aux services qu'elles peuvent rendre à la colonisation, l'exemple de la Société Commerciale Allemande, déjà cité, est probant. Avec des capitaux suffisants, en établissant (1) Rappoit t de la Commission préparatoire du 15 décembre 1900. (2) II y avait au\ Marquises 12.000 habitants en 1857 ils étaient 6000 en 1877, d'après l'estimation d'Eynand des Vergnes (Archipel des Marquises). En 1884, Clavel (Les Marquisiens) estime cette population à 5.000. Elle est actuellement réduite de moitié.

A Moruoa, atoll naguère désert où la Société Française des Cocotiers des Tuamotu s'est engagée à planter 4000 cocotiers par an pendant 10 ans, des tonnes de nacre ont été ainsi perdues parce que les droits de propriété de l'Etat sur le lagon n'étant pas reconnus l'Administration n'a pas cru pouvoir autoriser la plonge aux concessionnaires.

Le Journal officiel publie le tableau des mises sous séquestre, ordonnées du novembre au 27 octobre 1915, dans le ressort de la cour de Madagascar, à l'égard d'établissements commerciaux, ;ndustriets et agricoles appartenant à des sujets austro-allemands. Cette énumération ne comprend pas moins de cent quarante-deux articles. Suit une liste analogue des mises sous séquestre opérées dans les colonies françaises d'Océanie au total, vingt-deux numéros, parmi lesquels nous nous en voudrions de ne pas signaler la -ci Société française des Cocotiers de Tuamotu.

Nous avons annoncé la mise sous séquestre .SB la Société française des cocotiers de Tuanootu.
Par arrêt du tribunal supérieur de Papeete. ce séquestre a été levé en partie, les intérêts des sociétaires de nations ennemies restant confiés aux séquestres précédemment nommés.

Le plus beau fief allemand était les Marquises.
Le germano-américain Hart, avons-nous dit, s'était installé en 1873 à Tabuttu, près Atuona (Iliva-Oa). Ses terrains qui s'étendaient jusqu'à la baie d'Hékéani, étaient vendus, avant 1877, à la Société Commerciale Allemande. On sait que Hart tua un chef marquisien à cette époque; il dut quitter le pays peu après. Protégée par l'expédition de 1880 et par 10 années d'état de siège qui suivirent, la Société Commerciale Allemande put, tout à son aise, continuer les vastes plantations de cocotiers commencées par Hart. Une vaste factorerie fut installée à Tahuku, au seul endroit de la baie des Traitres où l'on puisse aborder par tous temps, et successivement elle étendit, avec une remarquable méthode, ses possessions et son influence prépondérante sur les diverses Iles de l'archipel.

La plantation et la factorerie de Tahuku valent environ 105.000 fr. La sucursale de Taio hae et les biens de NukaIliva sont estimés 00.000; les propriétés de Ua-Uka valent 30.000 sans parler d'autres terrains contesté? (1). Un voilier de San Francisco « le Castle » (2) apportait à Taio-hahé les marchandises que la goélette de la compapagnie répartissait ensuite dans les diverses baies des Iles. Toutes les épaves françaises et européennes échouées aux Marquises avaient été utilisées par la Société. Le sous-directeur chargé des Marquises les prenait dans ses magasins à Tahuku, les étudiait, et dès qu'il connaissait leurs aptitudes commerciales il leur montait un magasin dans une baie et leur faisait des avances proportionnées à ces aptitudes. Evidemment ils devenaient Jes clients forcés de la Société qui avait su aussi intéressera ses affaires les notabilités indigènes et autres. A l'ouverture des hostilités, tous les colons des Marquises, trois exceptés, devaient aux Allemands. Ces derniers étaient du reste corrects en affaires avec eux mais durs.

« J'ai travaillé 10 ans sous la coupe des Boches, nous disait l'un d'eux actuellement possesseur d'une petite fortune. Quand on arrivait, la porte nous était ouverte avec une attirante aménité; mais quand ils nous tenaient, ils serraient la gorge en prenant garde toutefois de ne pas nous étouffer, si toutefois on pouvait encore leur être utiles. »

(1) Tous les chiffres que nous donnons sont piis au Séquestre. (2) Les droits d'entrée des marchandises, apportées par « le Castle » se sont élevés en 1910 à 9.413 fr. en 1911 à 11.195 fr. eu 1912 à 4.179 fr. en 1913 à 10.775 fr. en 1914 à 9.41G fr. Ce dernier chargement était destiné au ravitaillement des navires de guerre allemands.

En vain, en 1911, un maréchal des logis de gendarmerie signala l'accaparement complet de l'archipel avec nombre de faits extraordinaires à l'appui (1). Une firme aussi puissante à Papeete et aussi bien établie que la Société Commerciale Allemande était, pour les capitalistes tahitiens un placement de tout repos.Quand les biens de la Société furent mis sous séquestre on trouva en caisse 672.000 francs dont 600.000 d'argent français.




Si nous prenons un chiffre rond de 8 000 tonnes de coprah annuellement exportées de Tahiti (2), voici, d'après nos renseignements, comment peut être faite la répartition par archipel, actuellement Marquises, 1.500 tonnes; ?????? t
(1) Les principales plantations de cocotiers sont celles de MM. Williams à Tétiaroa, Itaoulx et fils à Antimaono, Gonpil à Outumaoro ftellesselle, à Hapapi pour Tahiti. On peut évaluer à 4 000 environ, les indigènes qui se livrent à la fabrication du coprah dans les archipels. (2) La progiesMonascendante est assez rapide. La moyenne annuelle du coprah exporté était de 4 228 tonnes de 1888 a -1898 elle a été de 5.647 tonnes de 1800 à 1908. On peut actuellement dire 8.000.

Tuamoln IÎ750; Gambier ci Iles A usi raies, 210; arcliipe) de la Société Iles sous le Vent, 1.400 Iles du Vent, 1 .140 plus 273 lonnes de cocos en coque.
La Chambre d'Agriculture de Tahiti a essayé, sans résultat appréciable jusqu'à ce jour, de détruire les rais- qui pullulent dans la brousse.
On a essayé aussi de suppléer par la machine à la pénurie de main d'?uvre.
Cette machine, inventée par M. Ozaime, (employé de l'Administration en congé), qui rendra de grands services quand elle sera améliorée, tout au moins pour les grandes exploitations, se compose d'une fendeuse et d'une énucléeuse.
Les cocos sont jetés dans un cône au-dessous duquel sont trois couteaux circulaires convergents à larges dents espacées qui, mus par un moteur, marchent à vitesses égales. Le coco entraîné par les dents des couteaux est rapidement fendu en trois parties.

La Sociélé Cotonnière a dû faire de même; les 35.000 et bientôt 50.000 cocotiers de ses domaines de Faaroa et de Traitou seront d'un meilleur rendement chaque cocotier planté reviendra à 7 francs, vaudra 25 francs et rapportera 3 francs et par les temps actuels, il sera plus profitable d'élever, sur les gras paturages situés sous les cocoteraies, bovins ou ovins que de semer du coton comme culture intercalaire, toujours à cause du manque de main-d'?uvre. Canne à sucre Les variétés Rutu et Irimotu sont les plus cultivées à Tahiti. La colonie ne fabrique pas assez de sucre pour sa consommation.


2780. niuroahiti Leucas decemdentata.
Mq. : niuoaifiti, a species of coconut.













Données d'archives sur la population et l'agriculture de la Polynésie Française

Archives extraites de:
GÉOGRAPHIE PITTORESQUE ET MONUMENTALE DE LA FRANCE ET DE SES COLONIES
Sous la direction de Charles Brossard. Editions Flammarion, Paris 1906.

A l'époque de la découverte de Tahiti, l'illustre navigateur Cook avait estime la population à 200 000 habitants. Bien que ce chiffre élevé ait été confirmé plus tard par d'autres voyageurs, il ne paraît devoir être accepté que sous réserve. Outre qu'il était bien difficile d'évaluer le peuplement des îles, puisqu'elles ne furent visitées, et bien superficiellement, que successivement, on ne peut guère admettre que, 40 ans plus tard, cette population de 200 000 individus se soit trouvée réduite, ainsi qu'on l'a constaté, à moins de 50 000.
Quoi qu'il en soit, Tahiti compte aujourd'hui 10 750 habitants, et Moorea 1600, sur une population totale de 28 000 habitants. Les 10750 habitants de Tahiti se décomposent comme suit : 9100 indigènes, 800 Français (métropolitains), 550 autres Européens, 200 Américains, 500 Chinois.

Agriculture

Il n'y a pas de grande culture à Tahiti. Avant la guerre de 1870, des sacrifices importants furent consentis pour assurer le développement de l'agriculture dans ces îles fortunées que l'indolence de ses heureux habitants laissaient improductives. On tenta de donner de l'impulsion à certaines cultures qui convenaient admirablement à ce sol fertile et l'on vit prospérer le café, le cacao, le coton, la canne à sucre, le cocotier, la vanille, le tabac. En 1865 et 1866, le coton de Tahiti, très apprécié sur les marchés européens, était exporté en grande quantité au moment de la guerre de Sécession et se chiffrait par des envois qui atteignaient près de 5 millions de francs. En 1884, on constatait encore 976 hectares occupés : par le coton (467 hect), la canne à sucre (74 hect.), le café (27 hect), le tabac (5 hect.), la vanille (81 hect.), le maïs (59 hect.), les fourrages (50 hect.), les cultures vivrières (225 hect.), les légumes (10 hect.). En 1891, 7 ans après, on ne constatait plus que 709 hectares sous culture, mais la vanille avait doublé. On sait que ce parfum a perdu à peu près toute sa valeur depuis que ce produit industriel, connu sous le nom de « vanilline », est venu le détrôner dans à peu près tous les usages industriels. Tahiti ne produit pas de céréales.  Il ne reste, en définitive, à la colonie que ses plantations de cocotiers : la production du coprah atteint encore annuellement près de 6 millions de kilogrammes et semble devoir augmenter.

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Recherches concernant Emmanuel Rougier, qui fit planter plus de 800 000 cocotiers....

Wikipedia:

L'abbé Emmanuel Rougier, né en 1864 à La Chomette et mort le 16 décembre 1932 à Tahiti. Ordonné prêtre en 1888, il part la même année, accompagné de Mgr Vidal, pour les îles Fidji où il devient un missionnaire très actif mais aussi très indépendant de sa hiérarchie avec laquelle il entre souvent en conflit. Il hérite d'un bagnard néo-calédonien une fortune colossale qu'il conserve à son seul bénéfice. Il achètera notamment les îles Fanning et Washington qu'il revendra pour acquérir, en 1907, l'île Christmas où il fonde une cocoteraie employant de nombreux Tahitiens. Exclu de la société de Marie (Frères maristes) en 1909, il assume son destin d'homme d'affaires (allant jusqu'à faire du trafic d'alcool pendant la prohibition américaine) et s'installe à Tahiti d'où il gère ses affaires et devient un acteur important de la vie politique et économique de la colonie. Colon fortuné, il vit dans sa très belle propriété de Taaone à Pirae. Il s'intéresse à l'ethnographie et fut un des premiers présidents de la Société des études océaniennes.

Livre à consulter:

Paul Boulagnon, Emmanuel Rougier - Des Isles d'Auvergne à l'Océanie, Éditions du Roure, 2002 (ISBN 2-906278-39-4) (voir ici)


CHRISTMAS ou NOËL (îles de), groupe isolé de la Polynésie ou Océanie orientale, sous 1° 58' lat.  N. et 16UO 3' long. occ. Balbi le comprend dans ses Sporades boréales. Il fut découvert par Cook en 1778. Ce groupe, qui paraît s'être formé sur un banc de corail, n'avait alors qu'une faible végétation. Le navigateur anglais n'y trouva point d'autres quadrupèdes que le rat; mais une grande quantité d'oiseaux aquatiques, une espèce de moineaux, de petits lézards et beaucoup de tortues. Cook y fit semer des graines de cocotier, d'igname et de melon. La toponymie de l'île est due pour l'essentiel au père Emmanuel Rougier, qui a loué l'atoll au Royaume-Uni entre les deux guerres et y a planté près de 800 000 cocotiers avant de mourir à Tahiti.


Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1936-06-19

Le procès du drame de l'ile Christmas serait enfin jugé au mois de juillet. On sait que le richissime propriétare de l'ilé Christmas, Emmanuel Rougier, est incarcéré depuis le 21 janvier, et inculpé `' d'avoir tué les trois ouvriers tahitiens disparus de sa propriété en 1929. Un correspondant de Papeete nous décrit la triste personnalité de Rougier, dirigeant d'Action française, se qualifiant lui-même de fasciste, et exploiteur impitoyable' de la main-d"ouvre tahitienne et conclut « Nous ne cesserons de .réclamer toute la vérité sur l'assassinat de Tefane à Tiho, Nicolas et Meketa à Pautu, ceux qui ne reviendront jamais. Justice doit être faite. »

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Titre : Les colonies françaises : notices illustrées. Les Wallis, Futuna, Kerguelen / publiées par ordre du sous-secretaire d'Etat des colonies ; sous la dir. de M. Louis Henrique,...
Éditeur : Quantin (Paris)
Date d'édition : 1889-1890
Contributeur : Henrique, Louis. Directeur de publication

Les sécheresses exceptionnelles des six dernières années, sécheresses telles que l'eau a manqué en 1888 et 1889 dans nombre de points de la partie sous le vent de Tahiti, ont déterminé une pullulation extraordinaire du parasite du cocotier (Aspidiotus conchyformis). Cet insecte qui, dans l'Amérique du Sud et au Brésil, s'attaque aux cotonniers, ravage surtout à Tahiti les cocotiers, il n'y a été étudié d'une façon réellement scientifique que par le Dr Vincent, qui le premier signala son existence à Atimaono en 1871 (voir Journal officiel de la République Française en date du 19 Novembre 1889). 

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ILOT DE Meetia. Cratère éteint, élevé de 435 mètres, cette petite fie est située à 60 milles environ de l'est de Taiarapu. On ne peut y accoster même en.embarcation que par beau temps. L'eau douce y manque. Un vieil indigène du district de Tautira (Tahiti) y a élu domicile depuis vingt ans et s'y livre à i'éiève des porcs. I! reçoit souvent la visite de ses compatriotes de Tautira, qui viennent y faire la récolte des cocos;

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Sans nous attarder ces discussions nous avons adopté la théorie de M.E.Raouiqui concorde avec les légendes et les traditions,s'appuie sur des vérités indiscutables, a pour eUe la synonymie botanique, la linguistique tout entière, et est enfin-consacrée paria morphologie crânienne. Suivant ce voyageur, les Polynésiens ne seraient pas partis d'un point unique du monde (c'est également l'opinion d'Elisée Reclus) mais bien de diverses régions de la. Malaisie. Toutefois, il lui paraît possible qu'une migration soit partie de Java-iki (Jaya la sacrée) et une autre de 'Sayai (Ile de Céram); !ies dans l'intérieur desquelles se trouvent encore des populations qui lui ont offert, avec celles déjà Polynésie, des analogies frappantes, anthropologiques, linguistiques et traditionnelles.. Nombreux sans doute furent les exodes qui peuplèrent l'Océanie, mais on peut affirmer qu'il y en eut au moins deux. Les Sandwich, les Marquises, lesTuamotu, les Tubuai, les Cook et la Nouvelle-Zélande ont, en effet, un dialecte qui révèle un même peuplement effectué par une migration légèrement différente de celles qui peuplèrent les autres Mes les conclusions fournies par la linguistique sont d'ailleurs encore ici étayées parla morphologie crânienne;

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Le Bulletin de la Société française de colonisation vient de publier  dans son vingt-septième fascicule (janvier1895) une élude sur le Cocotier et ses produits, par le D' Edouard Iteckèl, et undiscours sur la Colonisation 


Histoire naturelle, hygiénique et économique du cocotier (cocos nucifera, Lian.). In-4°de
17 f. 1856. /mpt-tMMfM! de Rignoux.