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A propos de la cocoteraie de l'île d'Anaa et des premiers habitants des Tuamotu

A propos de la cocoteraie de l'île d'Anaa


Titre : Tahiti et les îles adjacentes ; par Th. Arbousset. Voyages et séjour dans ces îles, de 1862 à 1865


On m'en fit remarquer un (récif) de 180 pieds de large environ, et surmonté d'une pierre dure, qu'on croit même volcanique, appelée anaa. C'est elle, sans doute, qui aura donné son nom à l'île.

Les naturels d'Anaa, en rapports fréquents avec les îles de la Société, ont trouvé que le fruit du pandanus et le poisson du lac ne leur suffisaient plus. Ils ont, en conséquence, cherché à tirer parti de leur sol en y plantant le cocotier. Heureusement pour eux, cet arbre précieux a poussé presque sans culture sur le sol de leur île. Le cocotier s'est ensuite propagé, d'île en île, jusque dans la partie orientale de l'archipel, qui est habité par des indigènes à l'état sauvage. La noix de coco est devenue pour les Touamotous la base de l'alimentation et leur a permis d'engraisser des porcs et des volailles. 

Comme nous longions Tékaora, en faisant mine de passer plus loin, les autorités du lieu arborèrent le pavillon du Protectorat pour nous inviter expressément à nous arrêter chez elles. Leur accueil fut chaleureux : nous allâmes tous au temple, où je prêchai. Ensuite le chef Tamouta me montra avec orgueil la forêt de cocotiers qui a servi de pépinière à tout l'archipel. Quelques-uns de ces arbres précieux rapportaient peu, à cause de leur vieillesse; mais on s'est avisé de les entailler, de mettre même le feu jusqu'au cœur, et, grâce à ce procédé, les propriétaires leur font produire encore d'excellents fruits. Nulle part, dans les îles, je n'ai trouvé de plus belles noix de coco qu'ici. J'en pris six vraiment énormes que je rapportai à Papéété pour les y planter. A part le cocotier, les ressources d'Anaa sont peu de chose.





.../... Arrivés à l'île d'Anaa, nous la contemplâmes tous avec un singulier plaisir, mais nous dûmes nous résigner à faire faction devant elle pendant une longue nuit. On n'y trouve point de baie, et c'est là une chose à peu près inconnue aux Touamotous. Au commencement de cette année, la très petite passe du nord, appelée Tououhora, a été creusée à une profondeur de 1 mètre 50 sur 10 mètres de largeur.

A propos des premiers habitants des Tuamotu et du cocotier
Titre : Les Polynésiens orientaux au contact de la civilisation, par A.-C.-Eugène Caillot...
Auteur : Caillot, A.-C.-Eugène. Date d'édition : 1909

Or ces îles sont arides, n'ayant qu'une mince couche de terre végétale, et dépourvues d'eau douce. Nul torrent, nulle source ; il faut creuser le sable de la grève pour découvrir quelques puits d'eau saumâtre. Les habitants recueillent l'eau de pluie dans les excavations des rochers. Ils boivent aussi l'eau du fruit du cocotier. Mais cet arbre n'a pas toujours existé dans ces îles et les naturels ne pouvaient se désaltérer avec cette précieuse boisson. Avant la plantation du cocotier, ils n’avaient pas également la vente de son fruit pour, se procurer de quoi subsister. Ils ne possédaient, comme produits alimentaires provenant du sol, que les fruits du pandanus et le pourpier, ce qui était insuffisant. Ils se trouvaient donc réduits à se nourrir de poissons, de moules, de bénitiers et même de chair humaine. Maintenant que le cocotier existe dans presque toutes ces îles, son fruit entre pour une bonne part dans l’alimentation des indigènes, et la vente du coco avec la pêche des nacres aide même certains d'entre eux à se procurer de l'aisance : ils le transforment en coprah dont ils font un commerce important dans quelques îles. Le cocotier est un véritable trésor pour cet archipel qui est devenu par lui un peu plus habitable. Il rend une foule de services à la population, car il est, heureusement pour elle, toujours en plein rapport. Cet arbre élève, nourrit, habille, loge et couche l’habitant des Tuamotu. Il nourrit sa famille et engraisse ses animaux domestiques ainsi que ceux de sa basse-cour: les premiers sont le chien et le chat; les seconds, les cochons et les poules. Les ressources du coco sont inépuisables. Les naturels confectionnent avec ce fruit une huile à brûler dont ils font une vente considérable dans plusieurs îles. La corde dont ils se servent pour remplacer les clous est encore un produit du cocotier. Elle est tirée de la bourre desséchée et rougeâtre qui recouvre la coque extérieure de la noix. De cette bourre, lorsqu'elle est verte, on exprime une liqueur qui entre dans la composition de tous les médicaments des insulaires. Le cocotier fournit aussi à ces derniers le bois nécessaire à la fabrication de leur pirogue et enfin le cercueil dans lequel ils reposeront du sommeil éternel.

La diversité des types d'hommes que l'on rencontre encore dans les archipels de la Polynésie orientale est un fait qui m'a frappé durant mon voyage en Océanie. Dans les différentes îles on constate les caractères physiques les plus dissemblables, depuis ceux du nègre papou jusqu'à ceux du blanc sémite, sans toutefois trouver un indigène véritablement noir pas plus qu'un indigène véritablement blanc. Aussi dirai-je des habitants de l'archipel des Tuamotu ou Paumotu que c'est une foule mêlée de toutes les origines. En effet, il est incontestable que des éléments étrangers, formant de véritables colonies, sont venus, pour une cause ou pour une autre, se juxtaposer, sur le sol de ces îles, à la population primitive du pays, composée très probablement de Papous, lesquels appartenaient à la race noire. La tradition, si peu qu'il en reste, s'accorde à dire que ces « terres » étaient autrefois peuplées par des «Esprits», avec lesquels les émigrants maori s'arrangèrent d'abord et qu'ils massacrèrent ensuite, du moins en partie; après quoi, le reste fut assimilé par eux. Ces « Esprits » ne sont vraisemblablement que les Papous qui se trouvaient jadis maîtres de cet archipel. De ces premiers possesseurs du sol, on ne sait que très peu de choses. La tradition se borne à raconter qu'ils allaient presque entièrement nus ; ils dormaient dans des cavernes ou dans des grottes, ou bien encore sous des rochers ou des buissons ; ils vivaient de racines, de fruits, de poissons et même de chair humaine.

Biologie de la reproduction du cocotier

Mode de reproduction du cocotier
Chaque cocotier est bisexué et produit des inflorescences comprenant à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles. Il peut donc se féconder lui-même ; la plupart des cocotiers Nains se reproduisent d’ailleurs de cette façon. Chez les cocotiers Grands, les mécanismes de la fécondation sont plus complexes. Pour les décrire, il faut commencer par deux définitions : la phase femelle d'une inflorescence correspond à la période pendant laquelle les fleurs femelles sont réceptives ; la phase mâle commence dès l'ouverture de l'inflorescence et s'achève à la chute de la dernière fleur mâle. Chez certaines variétés, toutes les fleurs mâles mûrissent et tombent avant que les fleurs femelles ne soient réceptives. Dans ce cas, la fécondation est croisée : elle fait nécessairement intervenir deux parents différents. Mais un autre phénomène complique encore ce mécanisme. Il existe aussi des possibilités de fécondation entre les deux inflorescences successives d'un même arbre. La phase femelle d'une inflorescence donnée peut coïncider partiellement avec la phase mâle de l'inflorescence suivante. Le cocotier est donc une espèce où coexistent différents modes de reproduction. 

Un "trésor national" délaissé et menacé de disparition

Variétés présentes sur l'attol de Tetiaroa
Les variétés polynésiennes traditionelles de cocotiers constituent un « trésor national » fortement menacé de disparition.
Depuis les années 1980, des variétés hybrides de cocotiers sont plantées un peu partout dans le monde. Certains de ces hybrides, très productifs, ont été appréciés par les planteurs. En revanche, leur utilisation intensive menace de disparition les variétés traditionnelles de cocotier. Cette problématique est la même pour toutes les plantes cultivées : bien sur, il faut bien sur utiliser les variétés améliorées qui augmentent le rendement et rentabilisent l’exploitation agricole ; mais cette utilisation doit s’accompagner d’un programme de référencement et de conservation des variétés traditionnelles. En effet ces dernières recèlent des « trésors cachés » qu’il faut absolument conserver pour l’avenir : résistance à des maladies, à la sécheresse, ou encore adaptation à des usages particuliers, propriétés médicinales…
Le jaunissement mortel: une menace pour la région Pacifique
Une grave menace pèse sur la culture du cocotier dans le monde. Cette image vient du Ghana, un pays d’Afrique de l’Ouest. Il s’agit d’une cocoteraie attaquée par le jaunissement mortel, maladie due à un mycoplasme, organisme intermédiaire entre virus et bactérie. Cette maladie fait des ravages non seulement en Afrique, mais dans les Antilles et en Amérique. En l’espace de six mois, elle transforme une cocoteraie saine en champ de poteau télégraphique. Au Ghana, un cocotier Grand originaire du Vanuatu et et un cocotier Nain vert du Sri Lanka sont les seules variétés qui résistent à cette maladie. C’est un excellent exemple de collaboration internationale. Il montre comment une variété de la région Pacifique peut être extrêmement utile loin de sa zone d’origine. Heureusement, cette maladie n’existe pas encore en Polynésie Française. Dans le monde, les dégats causés par la maladie du Jaunissement mortel se chiffrent à plusieurs millions de dollars par an ; la solution viendra en partie des variétés traditionelles qui tolérent la maladie. Et si, au Vanuatu et au Sri Lanka, nous n’avions pas conservé ces variétés?
Coco à corne de Tetiaroa
L’importance du cocotier ne se limite pas au seul secteur agricole. Pour l’environnement, la culture et le tourisme, le cocotier fait partie intégrante du mythe et de l’identité de la Polynésie. Dans un contexte de concurrence exacerbée avec les autres destinations touristiques émergentes du Sud, il importe de se démarquer de l’uniformisation croissante des offres. L’image « cocotier, plage et sable blanc » ne suffit plus. Si les cocotiers sont présents dans les paysages polynésiens, leur potentiel culturel reste insuffisamment exploité. Les cocotiers sont actuellement cantonnés à un rôle d'ambiance végétale, alors qu'ils devraient « raconter des histoires » et mieux illustrer les spécificités culturelles polynésiennes. Aux Seychelles, par exemple, des milliers de touristes se déplacent pour aller voir les célèbres « coco fesse ». Pourquoi en Polynésie, les touristes n’iraient ils pas voir les tout aussi surprenants « cocos à corne » qui existent dans les Tuamotu et à Tetiaroa ?
Actuellement, tout le monde en Polynésie se focalise sur le coprah, qui a encore une importance économique. Pourtant il ne faudrait pas que ce cocotier « industriel et capitaliste », qui dure seulement depuis 120 ans, fasse oublier le cocotier culturel, polynésien et traditionel, dont certaines variétés ont été patiemment sélectionnées pendant 1000 à 2000 ans par les anciens polynésiens. En fait, de 1800 à 1930, le nombre de cocotier en Polynésie Française a été multiplié par 40 ou 50. Les gens ont planté absolument partout des cocotiers à coprah, au détriment de la biodiversité et de la végétation endémique. Les variétés traditionelles de cocotier se sont alors diluées dans la masse énorme des cocotiers ne servant que pour le coprah. Certaines variétés ont déjà disparu, d’autres sont menacées de disparition.
Depuis 2006, nous essayons de convaincre la Polynésie Française d’organiser un conservatoire des variétés traditionnelles de cocotier. Il faudrait aux scientifiques environ quatre années de travail pour retrouver les anciennes variétés polynésiennes de cocotier, les décrire, les reproduire et organiser de façon rationnelle leur conservation.

Avancées récentes du projet Polymotu

Le concept Polymotu consiste à utiliser l’isolement géographique de certains sites privilégiés pour conserver et reproduire des variétés de plantes et d’arbres, voire des espèces animales. Au cours des années 2010 et 2011, le concept Polymotu s'est developpé et enrichi. Ces évolutions récentes, qui ouvrent de nouvelles perspectives, se déclinent en quatre principaux points :
1) La possibilité de planter plusieurs variétés de cocotier sur un seul site de conservation. Des semences de ces variétés et leurs hybrides peuvent être produites sur le même site par pollinisation naturelle. La distinction entre semences s’opère en pépinière grâce à des marqueurs phénotypiques comme la couleur du germe. Ceci révolutionne la politique de production de semences. Par exemple en Polynésie Française un seul hybride, d’ailleurs mal accepté, est vulgarisé. L’implémentation de Polymotu permettra la production délocalisée d’une vingtaine d’hybrides en sus des variétés conservées. L’appropriation de ces hybrides par les communautés locales sera facilitée par le voisinage des sites de conservation.
2) Le projet focalise moins sur les îles et s’intègre dans une politique de gestion multifonctionnelle du territoire. Les différents acteurs, tant publics que privés, plantent des cocotiers en permanence ; ces plantations peuvent être orientées afin de mieux prendre en compte la diversité de l’espèce et les critères d’isolation requis pour la conservation. Des sites de conservation très divers sont envisageables : ilots publics ou privés, mais aussi parcs publics et monuments, jardins d’hôtels ou de lieux publics, golfs, plantations d’autres cultures pérennes, fonds de petites vallées. Même certains petits villages dans leur globalité peuvent server de site de conservation si les habitants s’accordent à ne planter qu’un portefeuille variétal précis.
3) Le projet prévoit d’intégrer la diversité variétale dans le tissu culturel. Par exemple, en Polynésie Française, les grandes fêtes incluent déjà des aspects liés aux cocotiers comme des concours de grimper, des concours de vitesse de décoquage. En revanche ces manifestations ne prennent pas en compte la diversité variétale de l’espèce. Nous proposons d’inclure des concours variétaux (par exemple : prix de la plus grosse noix, prix du meilleur Kaipoa vert, prix du meilleur cocotier médicinal). Ces concours, dotés de prix, permettront de diffuser les savoirs et d’obtenir certaines des semences nécessaires pour la plantation des sites de conservation.
4) Pour des raisons économiques et techniques, le concept de Polymotu monte en puissance dans la stratégie globale de conservation du cocotier définie au niveau mondial par le Réseau International COGENT des ressources génétiques du cocotier. Le principal facteur limitant de la conservation réside de la lourdeur et le cout prohibitif des fécondations contrôlées. De nombreux pays n’ont pas les moyens de maintenir le laboratoire et le personnel nécessaires à la réalisation de ces fécondations. C’est par exemple le cas à Fidji, Samoa, Tonga, au Vietnam, etc. Pour les grandes collections internationales, les Philippines ont récemment dupliqués des accessions en pollinisation libre selon des conditions d’isolation à mon avis douteuses voire inexistantes. L’Indonésie fait de même. Le Brésil s’apprête à en faire autant, recourant d’ailleurs à du matériel conservé par une société privée plutôt qu’aux accessions déjà disponibles dans la collection étatique.
Dans les collections classiques, la durée de vie des accessions, à l'exception des variétés naines, se limite à 25 à 30 ans. A cet âge, la plupart des cocotiers atteignent 15 m de haut ou plus. Les accessions doivent être renouvelées avant que les inflorescences ne deviennent inaccessibles[1]. Le renouvellement d’une accession nécessite d’escalader environ 75 cocotier, chacun environ 15 à 20 fois[2]. La production des 200 semences nécessaires à la duplication d'une accession demande un an et demi et coûte plus de 2000 USD. Seuls les scientifiques disposant de budgets conséquents peuvent acquérir des semences dans les collections classiques. Les agriculteurs n'en ont pas les moyens.
Alternativement, les cocotiers peuvent être plantés en isolement géographique et reproductif. Les contraintes liées à la hauteur et l'âge des palmiers sont alors supprimées. Les accessions peuvent alors être conservées 75 à 100 ans. Au lieu de monter les cocotiers, les noix tombées naturellement au sol fournissent des des semences certifiées et bon marché. Les cocotiers morts peuvent être remplacés sans qu’il soit nécessaire d’abattre ceux qui restent, comme cela se produit dans les collections classiques. Le triplement de la durée de vie des accessions représente une économie considérable de temps, de main-d’œuvre et d'argent. Les semences deviennent abordables pour les agriculteurs.
En Polynésie, divers partenaires privés et public ont exprimé leur intérêt pour mettre en place des unités de conservation et de production de semences : l’association Tetiaroa conservation, le Lycée agricole de Moorea, le Jardin Botanique de Tahiti, le Service du Développement Rural de Tahaa, le Sinalei Resort à Samoa…Il reste maintenant à trouver le cadre formel pour mettre en œuvre un projet global.


[1] En fait de nombreuses accessions conservées dans de nombreux pays ont déjà dépassé une hauteur de 15 mètres dans avoir été renouvelées, ce qui pose des problèmes sérieux.
[2] En Côte d'Ivoire, les techniciens utilisent de coûteuses échelles triples qui atteignent une hauteur de 14 mètres. Dans d’autres pays, comme l'Inde ou l'Indonésie, les palmiers sont montés surtout manuellement, ce qui est risqué. Pour reproduire une accession, les pollinisations contrôlées sont mises en œuvre sur une période de 6 mois; les semences matures sont récoltés un an plus tard, également sur une période de 6 mois. L’ancienne accession est alors abattue et remplacée par la nouvelle..

Variations de la composition de l'huile selon les variétés de cocotier

Par R. Bourdeix, 2019. Article en rédaction, à compléter

Comme le montrent les références ci-dessous, divers auteurs ont étudié les variations de composition de l'huile de cocotier selon les variétés. Il peut exister une variation saisonnière qui n'est généralement pas prise en compte dans les études réalisées, celles-ci se contentant pour la plupart d'un prélèvement réalisé à une ou deux dates, sans considérer les facteurs saison et temps comme des variables à expliquer.

Références

Concernant les différences variétales pour la composition de l'huile

Kumar, S. N. (2011). Variability in coconut (Cocos nucifera L.) germplasm and hybrids for fatty acid profile of oil. Journal of agricultural and food chemistry, 59(24), 13050-13058.
Lemos, T. L. G., & Aguiar, G. R. (2014). Fatty chemical composition and antioxidant activities of coconut oils (Cocos nucifera L). Journal of Medicinal Plants Research, 8(34), 1081-1085.
Assa, R. R., Konan, J. K., Prades, A., Nemlin, J., & Koffi, E. (2010). Physicochemical characteristics of kernel during fruit maturation of four coconut cultivars (Cocos nucifera L.). African Journal of Biotechnology, 9(14), 2136-2144.

Concernant plus spécifiquement l'huile vierge de coco

Marina, A. M., Man, Y. C., Nazimah, S. A. H., & Amin, I. (2009). Chemical properties of virgin coconut oil. Journal of the American Oil Chemists' Society, 86(4), 301-307.

Sur les methodes de différentiation des huiles

Rañola, R. A. G., Santiago, K. S., & Sevilla, F. B. (2016). Use of array of conducting polymers for differentiation of coconut oil products. Talanta, 146, 75-82.

Sur l'huile de "testa", la cuticule brune qui entoure l'albumen.

Zhang, Y., Zheng, Y., Duan, K., & Gui, Q. (2015). Preparation, antioxidant activity and protective effect of coconut testa oil extraction on oxidative damage to human serum albumin. International Journal of Food Science & Technology.